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n°95

Traumatisme, déracinement et exclusion des femmes migrantes De la prise en charge individuelle au travail en groupe

retour au sommaire du n°95 "Femmes et violences de l’exil"


Auteur(s) :

Maria Gladys BUSSE, psychothérapeute

Centre Exil


Premières lignes :

L’équipe du centre Exil, multidisciplinaire et multiculturelle, offre un soutien médico-psycho-social à toutes personnes victimes de violence organisée, aux exilés ainsi qu’à leur famille. Se centrant ici davantage sur les femmes, elle démontre que l’accumulation de la torture et du traumatisme sévère peut entraîner des séquelles psychiques et sociales qui vont influencer fortement leurs rapports aux autres et à la vie. La crise de la migration et le choc violent de l’exil vont les fragiliser d’avantage et les confronter à donner du sens à leur expérience.

Le centre Exil a mis en place un modèle thérapeutique permettant d’agir sur les deux sources principales de souffrance de ses patientes : celle liée aux expériences traumatiques d’une part, et d’autre part, les difficultés liées aux troubles de l’identité sociale suite à l’exil. Cependant, cette crise peut être porteuse de potentialités créatrices et d’une nouvelle dynamique pour l’individu.


Mots-clés :

Traumatisme, violence organisée, identité, thérapie globale, résilience

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