Comment viser, décliner (et parfois renoncer) à l’autonomie des plus vulnérables Les Trois Portes

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Auteur(s) :

Interview par Romain Lecomte de

Patricia VANSNICK, directrice générale et pédagogique

Bruno REMAN, coordinateur pour les maisons d’accueil pour hommes, les maisons de vie communautaire et le service de stabilisation 2R de l’asbl Les Trois Portes

Présentation :

L’asbl Les Trois Portes, à travers notamment des maisons d’accueil, des maisons de vie communautaire et un service d’accompagnement post-hébergement, vient en aide à des personnes en difficultés sociales, précarisées, qui peinent à trouver ou demeurer au sein d’un logement. Elle mobilise au total 80 travailleurs ainsi que 14 bâtiments répartis sur 12 sites différents, la plupart situés dans les quartiers de Bomel et d’Herbatte, derrière la gare de Namur.

Si l’autonomie est au coeur de ces dispositifs et des textes qui les légitiment, et si, effectivement, elle peut remettre en mouvement des personnes en grandes difficultés et les aider à retrouver une certaine dignité, elle n’est peut-être pas la solution pour tous les publics et notamment dès lors qu’il s’agit d’un public particulièrement précarisé et abîmé par des années de vie en rue. Rencontre avec P. Vansnick et Bruno Reman pour entendre leur vision de l’autonomie, la manière dont elle est favorisée au travers des différents dispositifs de l’asbl mais aussi, depuis peu, mise entre parenthèses au 2R, service de stabilisation où la bienveillance remplace l’objectif d’une autonomisation en étapes.